Fond musical : "Voluntary" trompette et orgue


Mes instruments préférés: Orgue Classique et Jazz



Tuyaux



Orgue Classique :


A tout Seigneur, tout honneur ... Le Roi des instruments. On en rencontre de toutes les époques, cet instrument nous venant de l'antiquité (hydraule), plus particulièrement des Ottomans, était tout d'abord portable, hydraulique ou à soufflets. On en voit un modèle intéressant sur l'une des tapisseries à la Licorne, "L'ouie" ou sur "la dame à l'orgue" du château d'Angers.(ci-dessous)

Tapisserie


Le premier entré en France, le sera par François 1er qui le reçevra en cadeau de Soliman le Magnifique . Il sera installé à Reims.
Ensuite, il grossit va s'accrocher à la tribune de fond de nef. Ainsi, le "transportable" prend le nom de "Positif", et le "fixe" le nom d'orgue de tribune. Au début, les Italiens accrochèrent de grands positifs, (appelés "ripieno" ) à la muraille d'un édifice.

Le nombre de jeux encore assez peu important, variait suivant les moyens de la paroisse, mais comme rien n'est trop beau pour cette époque de bâtisseurs de Cathédrales, on ira accoler un "positif" sur le devant de l'orgue de fond d'église, le rendant évolutif dans le temps, jusqu'à arriver au "Grand-Orgue" ... et comme cela ne suffit pas encore, on aura l'appellation au pluriel et au féminin: "Les Grandes Orgues" !.
Celui de Notre-Dame de Paris possède 11 000 tuyaux, et quand on connait le prix de l'étain ...

Les tuyaux étaient fabriqués à partir de feuilles d' "étoffe", un alliage d'étain, de plomb et de zinc, parfois de fer ou de cuivre (moins bon) roulées et soudées. Cette "étoffe" devint le secret de fabrication des principaux facteurs d'orgue, au même titre que le vernis pour les violons ou les guitares des grands luthiers.

Pour faire de plus gros instruments, le problème de poids se posait, et il fallut donc fabriquer des "buffets" reposant sur des colonnes.
Donc ce fut le Grand Orgue de tribune, accroché à une sorte de balcon dans une église, soit au fond au-dessus du porche (St Eustache), ou parfois derrière l'autel ou sur un jubé. (St Pierre le jeune - Strasbourg, ci-dessous)
Sur cette photo, on distingue bien le "Grand-Orgue" et le "Positif" devant, constituant ces "Grandes Orgues".

Strasbourg


Comme ces instruments ne cessaient de grandir, on voulut avoir un instrument plus "souple" pour accompagner les chants. On vit donc naitre des positifs, dans le choeur de églises, (un de plus !) on les appelle Les Orgues de Choeur.


Les "Grandes Orgues" en France ont de trois à cinq corps :
( N'ayant pas l'intention d'écrire le livre des records, nous resterons dans la moyenne... )

Le Grand Orgue (au singulier comme vu plus haut) qui peut regrouper les commandes des autres corps par le biais de mécaniques dites "combinaisons". Ce sont les plus "gros" sons, avec des tuyaux de deux types: Les "flûtes & bourdons"et les "Anches"
La forme du tuyau variera suivant le type de son que l'on désire.


Le "Positif" toujours comme vu plus haut. Il est placé sur le devant de l'orgue, donc le plus souvent dans le dos de l'organiste. Il a le même usage que s'il était séparé.


Le "Récit" C'est presque un second positif dans l'orgue, mais placé à l'intérieur du buffet du grand orgue, on le nomme parfois "Positif de face" par opposition au "Positif de dos", surtout en Allemagne, bien que Positif de face et Récit puissent coexister. La particularité du Récit est qu'il est expressif : Il a sa propre boîte, avec des volets en forme de "jalousies" qui peuvent s'ouvrir et se fermer grâce à une pédale d'expression. On le dit "expressif" par rapport au positif plus "présent".

La "Pédale" C'est la contrebasse de l'orgue ! Dotée de tuyaux de grande taille, on la répartit de part et d'autre du buffet d'orgues, pour des raisons de symétrie. Comme son nom l'indique, son clavier se trouve aux pieds. L'aspect est le même qu'un clavier piano, et couvre généralement deux octaves 1/2.
Rappelons en passant qu'une partition d'orgue comporte trois portées : une en clé de Sol et deux en clé de Fa, la dernière étant la pédale.

Suivant la fantaisie des facteurs d'orgues, ou de leurs clients, on vit apparaître d'autres corps :

L'"Echo" Sorte de second Récit dont la sortie serait dirigée vers la voûte, pour obtenir l'effet en question.

Les "Grands Choeurs" Lorsque l'orgue est tellement important qu'il devient utile de séparer les Anches et les Flûtes du Grand Orgue. (Grand Orgue = Flûtes & Bourdons , Grand Choeur = Anches) A noter que certaines anches peuvent être en "chamades" sorte de trompettes sur l'avant du buffet. Les Orgues du Midi en sont souvent pourvus, cela augmente la directivité du son.


La Console : Elle est souvent située dans une sorte de fenêtre du buffet principal, (voir dessin plus loin) et donc de dos par rapport à l'autel que l'on regarde dans un rétroviseur. Elle peut être de face, si le positif est suffisamment bas pour laisser de la visibilité. L'organiste se trouve donc "en sandwich" entre le buffet du Grand orgue et celui du Positif. Certains on cherché à séparer la console du buffet, avec plus ou moins de bonheur. Soit que les commandes (mécaniques) deviennent très dures, sans parler du retard entre la touche et l'émission de la note... Soit que l'on fait appel à la fée "électricité" par le biais de télécommandes. L'impression est la même que de passer d'un piano normal à un piano "électrique"... Discutable !


NDameStSulp
< Notre-Dame de Paris   ~   St Sulpice de Paris >


Les jeux et les combinaisons, sont appelés par des tirettes ou des poussoirs au pied, qui ouvrent des "portes" pour l'air vers les différents jeux de tuyaux.
D'autres "portes", des soupapes en fait, sont commandées par les claviers, et ouvrent note par note. C'est donc une sorte de "table de Pythagore" musicale qui donne la bonne note dans le bon ton.
La hauteur du son est désignée par la taille du tuyau Do 0 en "pieds" (33 cm) :
Ainsi les tuyaux de 8' correspondent à la même note pour la même place, sur un piano, Do3 ou Fa3 au centre du clavier, le diapason La3/440 Hz mesure donc env. 40 cm.
Pour un 16', la note est une octave plus bas, pour un 4', une octave plus haut, et un 2' deux octaves etc ....
En mélangeant le tout, on obtient un jeu "plein", un peu comme si on enfonçait simultanément les trois ou quatre notes précitées avec plusieurs mains.

Les Tuyaux :
Les tailles vont de 1/32' à 64'. Exemples : 1' (2 cm de haut, env. 8000 Hz pour le Do5) et 32' (11m de haut, 300 Kg d'étain, env. 33 Hz pour le Do1, 16,5 Hz et 23 m pour le Do 0 très rare.) .
Vous avez tout de suite compris que tous les jeux ne pouvaient couvrir toutes les notes ! On aura donc recours à des artifices pour multiplier ou diviser la fréquence de la note. (Ex: dans les Bourdons, en bouchant un tuyau au sommet, le vent le parcourt deux fois et sonne ... une octave plus bas et plus sourd (un 32' mesure 5,25 m fermé et 10,56 m ouvert).
Autre solution, la soustraction : en mixant un 16' (33 Hz) et une quinte 10'2/3 (harmonique de 49,5 Hz) on obtient une résultante de (49,5 - 33) 16,5 Hz soit le 32' !
Vous voyez donc que les mixages ne sont pas innocents, et les harmoniques de l'Orgue sont si importantes, qu'un orgue mal harmonisé peut sonner comme un jouet en plastique: Ce sont elles qui font "vivre" l'instrument.
Enfin, tout cela explique la difficulté de reproduire l'orgue sur les chaines HiFi !
La forme du tuyau variera suivant le type de son que l'on désire:
Les "flûtes & bourdons" en étoffe (alliage à 80-90% d'étain) ou en bois, reprenant la forme du sifflet de Scouts (à bouche),
Les "Anches" dont les tuyaux en zinc, en forme de trompette, contiennent une languette souple (anche) comme les clarinettes, les accordéons, harmoniums, harmonicas, et ... les jouets d'enfants ! C'est cette petite languette qui vibre quand on souffle dans l'orifice ...


Schema
Orgue en coupe, document extrait du manuel de Dom Bedos.


La Ventilation : La quantité et la pression de l'air sont déterminantes sur la note. Autrefois, on faisait appel à des assistants qui pompaient. Aujourd'hui, une pompe électrique isolée phoniquement, se trouve dans un local annexe. L'air est stocké dans de grands soufflets accordéons sur lesquels reposent des poids pour garder la pression. Chaque corps est alimenté séparément afin de ne pas avoir d'interférences entre les tuyaux.


Les Orgues les plus célèbres : On les classe souvent en deux catégories :

Les "Baroques" à l'ancienne tel l'orgue de J.S. Bach où le mélange et le nombre de jeux est adapté à ce style de musique. Le maître incontesté est Dom Bedos de Celles qui a écrit en 1766 le traité encore en usage de nos jours.Les plus grands sont le Père Isnard (St Maximin de Provence, photo ci-dessous), Cliquot (St G.l'Auxerrois, Houdan), Silbermann (Strasbourg)

St Maximin de Provence
Pierre Bardon (titulaire) à la console de l'orgue Isnard-Dom Bedos de St Maximin de Provence: une référence mondiale de l'orgue baroque dans son état original !

Les "Romantiques" du 19e siècle, de taille imposante, où les jeux nombreux constituent quasiment un orchestre symphonique.Là un nom domine de très loin : la famille Cavaillé-Coll (St Sulpice, ND de Paris etc ...) Le grand drame, a été que cette mode s'est répercutée sur les orgues classiques de l'époque qui lors de réfections se virent transformer en pseudo-romantiques. Heureusement, aujourd'hui on sait faire la part entre innovation et histoire. Plus question de transformer "les vieux", on restaure à l'identique ou on construit du neuf suivant les besoins. Enfin presque toujours ...


Guillou
Jean Guillou à l'orgue "rénové" de St Eustache : La console électrique est au sol, mais il existe une autre console mécanique, pour les puristes, dans le buffet d'orgues.
Cet orgue fut tellement martyrisé qu'il dut être intégralement reconstruit. Il a coûté la bagatelle de 7 millions de francs en 1989.(facteurs d'orgues hollandais)


Autre exemple, l'orgue de St Sulpice (Paris) existant depuis 1619, renaissait en 1776 des mains de Cliquot.Il survécut à la révolution, chose rare car les tuyaux étaient employés pour fondre des balles de fusils !
On attribue cela au fait que l'organiste aurait accepté de jouer la Marseillaise sur cet instrument. En 1857, la restauration fut confiée à Aristide Cavaillé-Coll qui tripla le nombre de jeux. (Photo de la console ici avec notre ami Axel Casadesus)

St Sulpice

Description : 5 claviers + pédalier, 118 registres, 20 combinaisons, 102 jeux soient 6700 tuyaux. La traction est mécanique, mais assistée pneumatiquement (comme les freins d'une voiture !)
Fallait-il le transformer ? Les avis sont partagés. Son plus célèbre titulaire fut Charles-Marie Widor (1870-1934) pur romantique qui a écrit là, sa célèbre symphonie "gothique" No9.






Cavaillé-Coll cathedrale d'Auxerre
Cavaillé-Coll cathedrale d'Auxerre

Beaucoup plus modeste mais celui-là votre serviteur a eu l'honneur de le jouer, le Cavaillé-Coll de la Cathédrale d'Auxerre (St Etienne) est un bijou historique.
Pourvu de 2 claviers, pédalier, 27 jeux, et un système mécanique de préselection (à crémaillères) bruyant mais souple et efficace !

On a gardé une prise de son réalisée (de loin,au magnéto-K7) avec le bruit de la foule qui sort. Sur la dernière partie, le "boum" est l'enclenchement des Grands Jeux avec le fameux présélectionneur.
Tout un folklore que les joueurs de claviers électriques ne connaissent pas !


Fond musical : "Trumpet Voluntary" Jeremiah Clarke
M.Lefeivre à l'orgue Cavaillé-Coll d'Auxerre



Tronchet 1898 St Pierre d'Angerville

Plus près de nous, ce magnifique instrument qui fut restauré (Noel 2018) pour ses 120 ans ! Orgue Abbé Tronchet 1898 (Nogent le Rotrou), ex-positif installé en tribune.
Pourvu de 5 jeux dont quatre doublés (Basses et Dessus) et un jeu d'anches (trompette) à commande pneumatique. Un bel instrument.

Comme pour le précédent, j'ai gardé une petite prise de son (de près ! on entend les bruits mécaniques, comme l'organiste) J'eus l'honneur de le jouer pour l'inauguration, il s'agit donc de Noëls du 17e s . (Claude Louis d'Aquin)


Fond musical : "Noels de d'Aquin 17e s."
M.Lefeivre à l'orgue restauré d'Angerville




Enregistrements recommandés :

Orgue Le disque que je conseille à ceux qui veulent découvrir l'orgue classique . Prise de son numérique "Denon", oeuvres grandioses : 10 Glorious Organs in Europe


Alpe d'Huez Le disque indispensable pour l'amateur d'orgue: Dans une chapelle en forme de chapiteau (en béton), une "conque" à l'acoustique étudiée, et un orgue en forme de main dessiné par le même architecte, j'ai eu la chance de le voir de près. La conception est dûe à l'Organiste de St Eustache ... un joyau ! Il est impossible de croire qu'il s'agit d'un si petit orgue ... il a tout d'un grand comme diraient certains.La facture est de l'organier allemand Kleuker, une référence. Enfin une prise de son numérique : Le concepteur jouant sur son oeuvre, une oeuvre du Maître : (Sans commentaires) Variations Goldberg de J.S. Bach - Jean Guillou à l'Alpe d'Huez







Orgue Jazz :



B3
Le Hammond B3

L'orgue de Jazz a été inventé vers 1932. Il y avait bien sûr l'orgue de Cinéma, véritable orgue à tuyaux doté d'une quantité d'accessoires de bruitage, mais le problème d'encombrement et de prix se posait toujours. Un fabricant de mouvements d'horlogerie et de sirènes pour pompiers, eut l'idée d'utiliser les techniques qu'il maîtrisait pour en faire un instrument de musique. Soutenu par Henri Ford, qui lui avait promis d'acheter le premier (il en achètera quatre !), Mr Laurens Hammond sortit son premier orgue en 1934.
roues phoniques Des "sirènes" un peu modifiées (les fameuses "roues phoniques") mixables entre elles, reprises par une amplification à lampes et des hauts parleurs : ainsi naquit le modèle "A". La déformation particulière des sons, liée à la technique est devenue un standard, passant des églises noires, tout naturellement au Jazz.
Quant au haut-parleur, celui de Mr Hammond, fut remplacé (à son grand regret) par celui de "Leslie" , une enceinte acoustique utilisant l'effet tournant ("Doppler") pour obtenir le même vibrato que les orgues de cinéma. L'amplificateur se trouve dans l'enceinte.

Les Hammond originaux sont aujourd'hui pièces de collection. Le dernier B3 sortit des usines en 1975. L.Hammond né aux USA, passa son enfance à Montparnasse, jusqu'en 1911, retourna aux USA à cause de la Guerre, puis revint mourir en France, en 1973.


Les versions A, B et C ne sont pas chronologiques mais se rapportent aux meubles (sans rentrer dans les détails), le générateur est le même pour tous les types, les commandes sont les mêmes:

A:  comme "Amplified" (amplifié) est une console de salon décliné dans un certain nombre de styles. Contrairement aux B et C, le chiffre est différent des B et C, inspiré du chiffre utilisé sur les petites consoles à claviers courts (Spinets), 100, 101, etc ... en fonction du style du meuble. Contrairement aux "B", il est équipé d'origine d'une Réverbération à ressorts (brevet Hammond), de deux amplificateurs à lampes et de trois haut-parleurs. L'ajout de Leslies était possible via un kit de connexion.
A signaler pour les puristes: Le meuble du premier "A" (appelé A1) a été un meuble de "B" sans socle, l'ampli étant dans l'enceinte.
B:  comme "Band" (orchestre) est un modèle sans amplification à vocation transportable car les pieds sont démontables. J'admire ceux qui trimballent ça en concert ... faut avoir des "Groupies" !
Sur ce modèle, la réverbération était en option, et la sortie était prévue pour l'enceinte Hammond amplifiée (non rotative) avec ou sans réverbération. Pour les Leslies, il faut un préampli qui coûte fort cher et des switches à rajouter sous les claviers. En plus, par rapport aux B1 et B2, le B3 était équipé d'un système de percussions qui récupère le registre d'une tirette tout comme pour les "A", par contre le "sustain" sur la pédale (string-bass) nécessite toujours un kit d'adaptation.
C:  comme "Church" (église) est un B3 dans une grosse console sur pied. Destiné aux églises US où l'orgue est souvent face à face avec un piano droit, devant le pupitre du célébrant, le meuble donne une esthétique équilibrée. Paradoxalement, il n'y avait rien à l'intérieur de la partie inférieure, mais certains ont rajouté les amplis du "A" créant ainsi un marché de l'occasion.
Hammond fabriqua beaucoup d'autres modèles à lampes comme à transistors. Mais comparés à la série " A-B-C " cela reste anecdotique.

B3
Intérieur du A 100

L'entreprise établie sur la côte Est des USA, en Angleterre et en Belgique, sortit des orgues (électroniques) jusqu'en 1985. A partir de 1980, les petits modèles étaient assemblés au Japon. Hammond fut ensuite rachetée par la firme japonaise Suzuki qui tente d'imiter les anciennes productions. La technologie à Roue Phonique fut abandonnée peu après la mort de L.Hammond, le dernier B3 sortit des usines en 1975. Il faut compter 7 à 10 000 euros pour un B3 + Leslie en état de marche.


B3Lolo
Mon fils avec le B3 et sa Leslie, aux USA-1982

L'orgue comporte deux claviers de cinq octaves, plus une série de touches aux couleurs inversées, qui sont en fait des combinaisons ("Presets").
Les jeux sont constitués de tirettes "progressives" (tirettes harmoniques de 16' à 1' ) c'est à dire que chaque son peut être dosé en puissance, contrairement à l'orgue à tuyaux.
On peut aussi ajouter un son "d'attaque" sur la note (percussion). Sans le savoir, Mr Laurens Hammond avait inventé le synthétiseur !

Hammond A 102 de1965
Mon A 102 et ses Leslies, l'orgue est de 1965.




Son application principale est évidemment le gospel, et ce son si caractéristique est toujours imité aujourd'hui dans tous les synthétiseurs.
Voici un petit échantillon: un "Alleluia" gospel enregistré pour les 50 ans de mariage de l'organiste.


Fond musical : "Alleluia Gospel" Groupe "La Beauce Céleste" en l'église de Méréville
M.Lefeivre à l'orgue Hammond






Enregistrements Hammond recommandés :

Jimmy Smith
Jimmy Smith " The Cat ! "
Incontournable. Son chat noir (j'aime les chats ! ) a fait le tour du monde. S'il est vrai qu'on l'a beaucoup entendu, c'est un peu "la Toccata" du B3 ! ... A connaitre sur le plan historique (1964).
Jimmy Smith est le magicien du "B3 Hammond" toujours soutenu par les plus grands jazzmen.



Lou
Lou Benett , Jimmy Gourley , Kenny Klarke " AMEN ! "
En Février 97 , Lou nous a quittés discrètement et son "Amen" (joué ce jour là par Rhoda Scott) l'a accompagné ...là haut justement.Par bonheur il a été réedité en CD
Le chaînon manquant entre Jimmy Smith et Eddie Louiss : Un must.
Le gros son "B3 Hammond" soutenu par de grands jazzmen. Jimmy Gourley joue une Gibson ES 150 "Charlie Christian" de 1936 . (Voir "Guitare" )


Eddie
Eddie Louiss (Orgue) , Michel Petrucciani (Piano) " Conférence de Presse " Vol 1 & 2


Pour tous les connaisseurs, c'était la rencontre presque impossible : deux Géants sur le même disque !
Donc la musique fait des miracles, et ces deux là en ont fait un aussi. On n'avait pas fait mieux depuis "Dynasty" de Stan Getz avec René Thomas et .. E.Louiss justement.
Hélas, contre la maladie, les miracles sont plus rares, et la disparition de Michel, parti rejoindre trop tôt Stan et René au Paradis du Jazz, rend ces disques quasiment indispensables.



Pour ceux qui sont accrocs à You Tube, "Mr Michel" a sa page: il y a même des videos où l'on voit les instruments. Ses enregistrements personnels se trouvent dans les playlists 8 & 9.

M Michel
You Tube " M Michel " => youtube.com/channel/UCHiHHIoaujvKGkhXGtVRfUA




Liens Internet :

Voici quelques adresses traitant du sujet :


Orgues Boris Lefeivre, organiste Site sur l'Orgue par Boris Lefeivre (92-Neuilly).

Un cousin lointain, mais qui a bien un "air de famille", il a attrappé le même virus que moi, celui du "Roi des Instruments". Plus rigolo, il est titulaire de l'orgue du fameux lycée Jacques Decour au pied de Montmartre, endroit que j'ai bien connu étudiant, et titulaire de St Jacques de Neuilly, lieu de naissance de ma femme ! Il m'invite régulièrement à ses concerts, il va falloir que je me bouge un peu !.
Son expérience, ses instruments et des musiques à écouter ! ... Un bien joli site:   
Les Orgues de Boris Lefeivre    www.boris-lefeivre.com




St Sulpice Axel Casadesus, organiste Ses oeuvres pour Orgues (91-Vert le Petit).

J'ai rencontré grâce à des amis musiciens, ce voisin que je ne connaissais pas ! Voisin proche de mon village mais aussi de nos paroisses.,Grâce à lui, nous avons remplacé l'orgue vieillissant.
Il fut titulaire de l'orgue du Sacré-Coeur de Montmartre, endroit que j'ai bien connu. Certains ont pu l'entendre (sans le savoir) à la Cathédrale d'Evry.
Dans un autre style, il avait monté un spectacle, lui au piano, en hommage à une Grande Dame Brune : Barbara, avec son amie Geneviève Savy, (poète, chanteuse, une proche de l'artiste) dont je possède une video.

Axel est un garçon incroyable, fils de la célèbre musicologue Odette Casadesus et d'un ténor de l'Opéra, neveu de Jean-Claude, en plus d'être mucicien de haut rang, il est aussi agrégé de mathématiques et informaticien créateur de logiciels que nous utilisons tous !.
Son site internet est encore plus gros que le mien, prenez votre temps ! ... Euh ... c'est pas un site ... c'est une caverne d'Ali-Baba    Bravo Axel !
La musique d'Orgues d'Axel Casadesus    http://www.chambily.com





La Route des Orgues en France (F) :

Le site du Ministère de la Culture (IRCAM).

http://www.culture.fr/culture/orgues



Orgues et Cie (F) :

Orgues.ch (Suisse) :

Un site de facteur d'orgues Suisse : Ayer & Cie "Les Orgues - CH "
Découvert sur le Web, nous espérons que ce site saura vous plaire.

http://www.orgues.ch

Site de la Sté Goff (USA) :

Le dernier magasin professionnel encore concessionnaire Hammond - USA. Il parle de l'orgue bien sûr, mais sur un plan technique. Réservé aux utilisateurs.

http://www.goffprof.com


La "Fan Page" de Rhoda Scott par Danny Callebaut.


Membre de l'association "Tribute to Hammond" Danny Callebaut a réalisé un très beau site tout à l'honneur de notre Présidente : Rhoda Scott: La Rhoda Scott Fan Page !
En plus, notre ami Belge nous la propose en bilingue (Merci Danny !)
A noter : le dernier CD de Rhoda "Alone", enregistré en solo présente un assortiment de "Tubes" interprêtré tantôt au B3 (celui de Stéphane Patry) , tantôt avec la version "electronic" ... A vous de faire la différence. Le son peut changer, mais le talent reste le même. "L'organiste aux pieds nus" a marqué l'histoire de l'Orgue, tout comme son prédécesseur Lou Bennett en trois mots : Talent, Feeling & Sensibilité. Je me permettrai de rajouter " et sympathie".

http://users.skynet.be/rhodascott




Les Mystères du Hammond de Philippe Chausson et Alain Mangenot.


Membre de l'association "Tribute to Hammond" comme Danny Callebaut, il a réalisé un très beau site sur l'Instrument, et avec les conseils DU spécialiste: Alain Mangenot ! Que dire de plus ? C'est l'Encyclopédie !
Visite obligatoire pour tout organiste.




Groupes de Discussions :
Il existait un certain nombre de groupes de discussions (News-Groups) sur la Musique. Avec la "modernisation à l'envers" spécifique des fournisseurs Internet, ils ont disparu.

Cependant, l'auteur de ces lignes, a créé sa page YOU TUBE , " M Michel  " où il a mis ses morceaux préférés (10 playlists, tous genres) ainsi que deux (n° 8 & 9) où sont regroupés sa musique personnelle.

L'adresse est "indigeste" comme tous les réseaux d'aujourd'hui, mais il reste la solution de cliquer dessus ou de "copier-coller".


You Tube " M Michel " => youtube.com/channel/UCHiHHIoaujvKGkhXGtVRfUA


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Voir la galerie photo "Orgues".






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