Fond musical : "Old Time" Marcel Dadi
Mes instruments préférés: Guitare Acoustique.

Guitare Acoustique:
La guitare "Folk" :
La guitare acoustique vit le jour en Europe, inspirée sans doute (ce n'est pas sûr ) du Luth médiéval. Elle serait née au Portugal (et oui !) vers 1550 et se répandit dans les pays voisins. On retrouve par exemple des Guitares dans la production du célèbre luthier de Crémone : A.Stradivarius (1680). On appelle aujourd'hui ces guitares "Classiques". Martin Gibson
Le luth donna naissance, et là c'est plus sûr, à la Mandoline. Mieux adaptée aux chants "des rues", on pourrait dire qu'elle est en fait, l'ancêtre des Guitares dites "Folk", elles se rejoignent d'ailleurs dans les orchestres de musique "country" traditionnelle et populaire dans les campagnes des Etats Unis. Ceci sera confirmé par la suite, avec l'apparition de guitares à 12 cordes (6 cordes doubles à la manière de la Mandoline).
Si la Mandoline "Folk" est bien une invention de notre cher Orville Gibson (voir page précédente), la Guitare à cordes d'acier, un fois n'est pas coutume, est née des descendants d'un Allemand émigré à New-York en 1833 qui fonda une dynastie prestigieuse : C.F. Martin.

Mais jusqu'en 1920, ce sont bien des guitares "classiques" qui furent construites. C'est donc à l'arrière petit-fils CF Martin IV, (le sixième du nom, est maintenant président) que l'idée vint de transformer la guitare à cordes "boyau" car il voulait un son plus clair et une meilleure tenue de l'accord. Il conservait l'ouïe sur la table d'harmonie plate, d'où le nom de "Flat Top". Plus tard, il pensa qu'avec une caisse plus "carrée", aurait un son plus puissant et qui porterait mieux dans une salle de concert. C'était le début de toute une gamme de tailles appelées "0", "00" "000", pour celles en forme de "8", et "D10, 20, 30 ... " pour celles au épaules plus carrées, que l'on surnommera "Dreadnought", nom d'un bateau célèbre .
Ce type d'instrument est très apprécié des musiciens de "Country", la musique du Pays: Comme les mandolines Gibson, elles font partie des instruments obligatoires dans un orchestre du cru, et bien sûr les anciennes valent une fortune.
Ces guitares possèdent un son fantastique, facilement reconnaissable. Les innovations ont été souvent copiées : barrage de la Table d'Harmonie, renfort du manche (hélas non réglable), protection en écaille en forme de virgule... à tel point qu'on ne sait ce qu'on a copié à Martin et ce que Martin a copié (voir Harmony).
Plus tard, Martin a produit un système de capture du son (sous le chevalet) qui est assez réalistes, je l'ai testé, mais je reste réservé (voir fin de chapitre).
L'entreprise d'Orville Gibson avait grandi de façon considérable, et le nom de Gibson devait forcément être associée à la guitare acoustique.
Hélas, le luthier se pencha davantage sur la présentation que sur les innovations...
N'empêche ... les Gibson bénéficièrent des superbes manches de la marque, de bois de premier choix, de finitions dignes des "électriques", de la réputation auprès des Artistes qui prêtèrent leur nom (et ne parlons pas que d'Elvis !) Après avoir racheté quelques "petits" luthiers sérieux, ils se permirent de copier la forme "Dreadnought" et les "Jumbo" comme les autres, et grâce à eux, ils sortirent une belle gamme de guitares qui cotent très bien aujourd'hui. Elles sont aussi agréables à jouer qu'une autre Gibson, elles sont belles, et sonnent plus rond plus puissant et moins sec que les Martin. Faites pour être montrées sur scène, tout le monde les connait de la country au blues, et au rock grâce à Elvis. Le haut de gamme s'appelle SJ200. (S comme super, J comme Jumbo, photo ci-contre). D'une finition extraordinaire, elles valent plusieurs milliers d'euros. Parfaites pour les showmen, elles le sont moins pour les musiciens, leur excès de reverb encourage le Larsen, et le son manque de précision.
Les "Dreadnought" sont moins connues, mais sonnent à mon avis beaucoup mieux. Elles reprennent le "look" classique de Martin avec des personnalisations chères à Gibson ... ça flashe !
Au moment où la mode des "Big Bands" allait consacrer la guitare à caisse "forme violon", ces instruments capables de donner suffisamment de volume sonore, allaient rentrer dans les habitudes "country" et même "Rock n' Roll" ! Comme pour les électriques, la situation géographique de Gibson & Epiphone qui venait le rejoindre (Michigan), les prédisposait tout naturellement à avoir accès aux meilleures essences de bois... Normal au pays des Grands Lacs. Le choix rigoureux et la qualité de fabrication (toute artisanale, bien sûr) font qu'on ose aujourd'hui surnommer l'artiste "le Stradivarius Américain" .
Les instruments de cette époque s'adjugent à des prix qui n'ont rien à envier aux violons anciens de qualité.
Cette affirmation, déjà lue pour les Gibson électriques, prend ici un sens particulier: En effet, le départ à Nashville a d'abord affecté les acoustiques, elles ont souffert les premières de la "période noire" et du démégagement, car les caisses ont besoin de sonner. Pire, les instruments de "transition" donc certaines pièces datent de l'ancien stock et d'autres faites sur place, sont une véritable loterie à acheter d'occasion. Ce ne sont pas des instruments de collection. Un exemple : Une Dove 1975, possède un des plus beaux manches jamais fait (des restes de Les Paul Custom !) et une table qui ne sonne pas, à double barrage digne de la Panzer Divisionen, juste bonne à électrifier, sans parler du chevalet qui s'envole plus vite que l'oiseau !
A partir de 1973, il n'y a plus une acoustique valable jusqu'à... 1989 ! (presque vingt ans sans Vintages ! ) Ce qui altérait le son d'une électrique devient quasiment intolérable sur une acoustique, les copies japonaises sont meilleures. C'est en déménageant l'usine des acoustiques à Bozeman (Montana), qu'ils ont pu redorer leur blason : elles sont superbes (et chères ! ) et pour le son ... j'ai eu les deux alors croyez-moi !
On a appliqué ici le principe des "re-issues". (voir page précédente)
J'ai eu une "Dove custom" de 1972 donc de Kalamazoo (photo de gauche) et une 76 comme celle d'Elvis, que notre regretté ami Marcel D. avait rachetée à un Américain fauché.
La Dove "Colombe de la Liberté", était une incrustation en nacre véritable sur la plaque de la guitare avec des rappels sur le chevalet... un bijou ! Elle a un son plein et généreux, un manche ébène agréable, sur les "custom"
Une soeur du Montana l'a rejoint, car en 90 Gibson renaît et les premières seront faites quasi-artisanalement: côté son, y'a pas photo, même les "Kalamazoo" ne font pas le poids, par contre le manche est un peu plus gros sur la Montana, les barettes un peu plus fines, type Martin. C'est quand même la 76 ma préférée !
Juste derrière arrive la guitare de légende, l' Hummingbird, (photo de droite) où la colombe est remplacée par un oiseau-mouche, look en tous points identique à la Dove au décor près, un peu moins finie, un peu moins chère aussi. Cependant elles sonnent différemment ! En effet, le génie de Gibson réside dans le fait d'avoir laissé le choix au connaisseur entre l'usage de l'érable (Dove) et celui de l'acajou (Humm.). Avec la Dove, le son est projeté en avant, creusé dans les médiums ce qui en fait une guitare de scène, le "Must" pour beaucoup de guitaristes, Avec la Hummingbird le son est plus moelleux, le manche plus rapide, idéale pour le studio. Les miennes (photos) sont une 73 Kalamazoo au son sublime, et une ré-issue '66 que j'ai refilé à mon fils. Si on la voit autant sur scène alors qu'elle était moins puissante, c'est uniquement en raison de la différence de prix, et le fait que Mick Jaegger a posé avec (en fait la sienne était une Dove déhabillée).
Cette gamme "Dreadnought" débutait avec un modèle de "bas prix" (aux US seulement ! ) la J45 d'abord à épaules rondes (voir Mc Cartney) puis épaules carrées "Dreadnought", pour aller jusqu'à la Dove, haut de gamme des dreadnought. Elles semblaient toutes pareilles puisque faites dans les mêmes cotes (sauf la Hummingbird de la période "Nashville" qui a eu un diapason court). Et les "Epiphone" (EU) et "Orville" (JP) de Gibson- extrême Orient reprennent les mêmes plans. Seul le choix des bois fait la différence, mais quelle différence, bien que ... certaines "Qindao" du début, aux bois bien sélectionnés, dépassent largement les US "Nashville" !
Toutes les vedettes eurent envie d'en avoir une un jour, il suffit de regarder les pochettes des disques.(Elvis, Beatles, Stones etc ... sans parler de notre Johnny National, Hugues Aufray etc ...) ... Une Gibson (au choix) et une Strato sont incontournables !
J'ai une anecdote à ce sujet : La guitare "Rock" instrumentale est arrivée en Europe en 1959 grâce à un groupe anglais mythique : Les Shadows. Le son particulier de ce groupe est lié intimement à la Fender Stratocaster 1958 de Hank Marvin.(voir page précédente) Cependant, on se demandait pourquoi personne ne pouvait reproduire le son si beau des enregistrements de la guitare rythmique (qui avait pourtant une Strato sur scène ! ) . Il y avait un secret : Bruce Welch faisait ses prises de son avec une Gibson J 50 acoustique devant un très bon micro ! Ce qui pouvait être accepté sur scène, n'était pas possible sur le disque. A méditer après avoir lu le chapitre "Electro-acoustiques" .
Epiphone
Puisqu'on en parle ... N'en déplaise à certains, ce sont de vraies Gibson depuis ... 1957 !
Epiphone après avoir sous-traité avec eux, fut racheté et transféré à Kalamazoo. Aujourd'hui, il ressort des acoustiques, électriques et électro-acoustiques de qualité "USA" (la production utilise les même plans, ce ne sont pas des copies, la direction est américaine), les bois proviennent d'orient où ils sont moins chers mais parfois très bons pour l'acoustique. La production US étant réservée au Pays, il y a donc deux gammes, chez l'Oncle Sam, Epiphone US et Orient. Reste que la production est plus aléatoire, il faut les essayer !
L'usine US était celle de New York tranférée d'abord à Philadelphie, puis à Kalamazoo, elle y avait son propre assemblage, la légende que ce serait les rebuts du contrôle-qualité Gibson est totalement fausse, elle l'a souvent surpassée, d'ailleurs elle sous-traitait des pièces Gibson pour la grande soeur quand celle-ci était débordée. On dit aujourd'hui que beaucoup de Les Paul seraient "Epi USA"
Quand il fut question de sortir une gamme économique pour contrer les asiatiques, Gibson et Fender, prirent des orientations d'abord identiques puis opposées: On choisit un nom de marque appartenant au groupe, Squier pour Fender, Orville puis Epiphone pour Gibson.
Première erreur pour Gibson, la sous-traitance japonaise faisait de l'ombre à Epiphone originale (USA) et menaçait l'intégrité du nom Gibson. Pour Fender, c'était tout simplement pas "une vraie" ! Et c'est là que les deux marques divergent :
Fender fera rajouter "japan" à son nom ce qui est un bon choix. Cela n'empêchera pas que ce soit de la sous-traitance, et aujourd'hui les usines Fender Mexicaines en profitent, à tel point qu'on assemble des pièces mexicaines même à Los Angeles tout près de Santa Ana.
Gibson fit une erreur en supprimant Epi USA, et prit plusieurs sous-traitants au Japon, espérant peut-être les racheter. Le premier sortit les Orville (1988-1991) et comme c'était des copies conformes y compris la tête, un logo se changeant facilement il dut y avoir des "faux" au moment de la reprise de Gibson US et de la pénurie. Un autre fut changé pour le sous-traitant Coréen Samick, qui lui sortit des têtes de forme "Epiphone". Les plus mauvaises Epiphone jamais produites. Finalement Gibson décida de construire sa propre usine.
L'usine Orientale de Gibson se trouve en Chine à Qindao la grande ville industrielle où il y a eu un tremblement de terre en 2007. C'est une usine Gibson (pas Epiphone) gérée par des vétérans américains. Elle produit entre autres, le haut de gamme Epiphone "Elite" pour l'Europe et les guitares "Gibson China" pour les USA et l'export avec le logo Epiphone by Gibson. Dans le même temps, on rouvrit Epiphone USA. Contrairement à d'autres modèles qui eux, portent aussi le logo "by Gibson", ici c'est Gibson qui a construit l'usine, ailleurs, c'est un rachat d'une usine et de son matériel...
Une sérieuse rumeur laisse entendre que les Epi US et certaines Gibson (Les Paul) assemblées à Memphis (Tennessee) le seraient à partir de pièces venant de Qindao, lutherie ET micros. Il est vraiment dommage que la marque à l'instar de son concurrent Fender, n'ait pas adopté une position plus transparente vis à vis de ses clients, surtout que tout le monde comprendra que les bois venant de là-bas, il est plus intelligent de les transporter déjà découpés !.
Revenons aux acoustiques: Les plans originaux ont été respectés, mais quelques détails difficiles à cacher, comme le réglage du manche à la base, ou les lignes de rosace, ont été ajoutés pour réduire les risques de fraudes. Certains bois comme l'acajou (mahogany) sont aussi bons qu'aux US, parfois meilleurs. D'autres le sont moins et importer de l'érable au Pays du Soleil levant est ridicule ! Pour cette raison, préférer la Hummingbird à la Dove asiatique. Comme pour la création de Bozeman (Montana), les premières séries ont fait l'objet d'attentions particulières à tel point qu'elle deviennent déjà "vintage". Je possède une Epi Hummingbird Qindao 2000 "Historical Series" qui n'a rien à envier aux Gibson, c'est une merveille qui me sert de doublure pour ma 66 car je peux l'emmener partout, elle est géniale. J'y ai posé une vraie plaque en écaille, un logo, elle a des mécaniques Grover... en voilà une qui ne sera jamais à vendre. A 1 mètre on ne voit pas la différence, avec un zéro de moins dans le prix, on apprécie, et c'est une Gibson !.
Les autres "Folk" :
Harmony USA lui aussi disparu, qui faisait artisanalement à Chicago de très bons instruments à des prix abordables (un haut et un bas de gamme). Ce fut le plus gros fabricant, et certains brevets furent récupérés par les concurrents après quelques "OPA" peu amicales. (Mettre côte à côte une Harmony dreadhought et une Martin pour voir ... )
Ils ont également produit de très belles "Jumbo" comme celle de la photo de droite (la guitare est une H 1266 Jumbo western de 65) ... haut de gamme garanti 25 ans !Electro-Acoustiques :
Un gros problème: amplifier une acoustique sans la déformer. Autrement dit "la quadrature du cercle". Avec un micro professionnel (400 à 1000 euros), bien isolé, dans un bon studio, on obtient quelque chose de valable (Voir ma remarque sur les Shadows).
Il en est tout autrement en fixant un capteur sur la guitare. Ici, contrairement à la guitare de Jazz, ce n'est pas le flux magnétique des cordes que l'on capte, mais les vibrations de la table et ... du reste ! Donc, soyons logiques: moins la caisse résonne, plus il est facile d'amplifier le son. Avec une Jumbo, c'est l'enfer, avec une 1/2 caisse, c'est plus facile. Les constructeurs l'ont bien compris en fabriquant des modèles spéciaux (qui sonnent comme des boites à chaussures) juste pour cet usage. On en profite pour y intégrer un égaliseur (et donc une pile) qui permet de modifier la courbe de réponse du micro, une pédale ferait de même sur une électrique à caisse. Le micro se situe le plus souvent sous le chevalet.
La photo représente une Epiphone US PR-7 E électroacoustique 1/2 caisse, c'est un haut de gamme en loupe d'érable (bird-eyes). Elle a son équivalent chez Gibson Montana. Valeurs: 700 eur. et 3000 eur. Mon fils m'envoya cette photo pour savoir s'il pouvait acheter le bougre ! (San José CA 1993). On l'a gardée quelques années. Sans amplification, le son était trop "petit" à mon goût. Car il faut quand même l'admettre, le son électro-acoustique est facilement reconnaissable, donc différent, malgré les correcteurs.Il est devenu un standard à part. Sur scène, le choix ne se pose même plus, le micro sur pied captant tout l'environnement, la guitare "normale" avec un capteur créant du "Larsen", c'est donc un compromis et c'est à la console qu'on "arrange" le tout.
Un Américain s'est spécialisé dans ce type de guitares : Ovation. C'est la guitare à Dadi. Franchement je ne l'aime pas beaucoup (la guitare) ... sauf quand c'est Marcel qui joue. Des amis internautes, fans de Dadi comme moi, ont consacré des pages à cette guitare surprenante. Allez les voir ! (Liens en bas de cette page). Sachez que MD regrettait parfois ce contrat d'exclusivité ... mais bon, sans ce contrat, il ne m'aurait peut-être pas vendu sa Dove, surtout à ce prix, alors ...
Reste deux formes de micros acceptables: un piézo-électrique, à coller sous la table (K&K), c'est à mon avis un bon compromis mais le Larsen est toujours là et attention aux bruits parasites sur la caisse ! Ce "mini-pure" US, composé de trois capteurs à placer en fonction de la caisse, reste le meilleur compromis, mais réservé aux luthiers ! Il a l'avantage de fonctionner sans préampli. En milieu bruyant, la technique du coton dans la caisse reste d'actualité.
Je n'ai pas testé les bouchons de rosace, en milieu trop bruyant, ça viendra.
L'autre forme est sous le sillet de chevalet, mais attention ! pas la grosse barette qui oblige à tailler des os de sillets trop petits et qui à cause de son sandwich fait que la guitare débranchée a perdu la moitié de sa puissance par amortissement. Non, le ruban électrostatique (bBand à poser par un luthier) qui s'ajoute sans changer les réglages SI ils sont bons, dur et fin comme un cheveu, la guitare à sec sonne toujours ! C'est ce que j'ai sur mes Dove.
les 12 cordes :

A gauche, une Epiphone 18s12, réédition US d'un modèle apprécié: la J 50 épaules rondes.
Juste un petit mot sur ce type un peu particulier de guitare: Les cordes sont doublées comme sur une mandoline. On les gratte donc le plus souvent par paire. Les trois ou quatre cordes filées, graves, ont un corde accordée à l'octave de l'autre. les deux (ou trois) chanterelles (cordes non filées) sont accordées à l'unisson.
Le jeu est assez dur, pour les "électriques" en culotte courte. Et si l'on monte des tirants trop fins c'est le désastre. Petits doigts s'abstenir.
Le manche est évidemment assez large (comme certaines classiques) et est renforcé par rapport au modèle six cordes, la table d'harmonie et le barrage également, donc attention ! ne jamais modifier le nombre de cordes.
Même si le "look" est le même que la six cordes, c'est un instrument bien distinct. Il s'est fait quelques électriques en 12 cordes (Gibson et Fender), et même des doubles manches, mais c'est très marginal et aussi fréquent que les fraises à Noël.
La sonorité est très particulière (la pédale chorus n'a rien inventé ! ) avec une très grande richesse en harmoniques. La pédale a tué ce genre de guitare.
Il y a quelqu'un qui s'était spécialisé dans la musique pour 12 cordes, une vieille connaissance des Sixties: Claude Ciari qui fit ses débuts chez les "Champions", pilier du Golf Drouot. Il vit aujourd'hui au Japon ... j'espère qu'il a toujours ses Gibson, qu'il n'est pas chez Ibanez !
Il y a des souvenirs
qui font mal ... Marcel n'était pas seulement un génie
de la guitare, c'était un garçon merveilleux et tellement modeste. Et puis, ce vol TWA, c'était pour reçevoir des honneurs bien mérités : Sa reconnaissance au Country Music Hall of Fame, aux côtés de Chet Atkins, Emmylou Harris, Doc Watson ... La fin tragique d'un si beau rêve.
Elle est belle,
elle joue vraiment de la guitare (pas vrai Johnny ? "Si j'étais un charpentier", c'est elle !), et la voix au timbre si spécial ... C'est la grande
dame de la Country.
Voici quelques adresses traitant du sujet :
Dan's Page : de Daniel Amieli. Super ! Un site consacré à la guitare et au "picking", mais surtout un grand hommage au regretté Marcel Dadi (l'irremplaçable) et à ceux qui l'ont inspiré. Un site bien documenté et un webmaster sympa.
Le Site de la Guitare : de Marc Hotton. Un site dédié à la guitare et surtout à celle de Marcel Dadi.
C'est par lui que j'ai découvert le site précédent. Non seulement c'est du sérieux, mais c'est agréable à lire. Et puis c'est plein de bonnes adresses. A voir absolument.
Guitar 33.com : de Michel Dalle Ave. Encore un site sympa ! Je ne vais bientôt plus avoir de place, mais je ne me plains pas, allez donc voir son site et vous comprendrez. En plus des adresses, on peut y trouver de nombreux fichiers Midi, des tablatures, etc ... Et je ne parle pas de la présentation ! On est artiste jusqu'au bout. Et bien entendu ...
http://www.gibson.com/ Le site de la marque.
D'autres suivront ...
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Marcel Dadi: "Nashville Rendez-vous"
Dans ce disque, (un vrai "boeuf"!), il est avec ses amis, autrement dit, tous les plus grands. Des styles et des sons, il y en a pour tous les goûts.
Un disque indispensable. (Le mien est dédicacé, salut l'Ami !)
Emmylou Harris: " Live at the Ryman"
Les musiciens qui ont accompagné la "Blue Kentuky Girl" sont tous devenus des vedettes: voyez Albert Lee qui est aussi sur le disque de Dadi, Emmylou aimait lui piquer sa Télécaster sur scène, et ce n'était pas pour frimer !
Voyez Dolly Parton qui était sa choriste, et une autre qu'elle a sorti de sur le trottoir ...
Elle joue d'une Jumbo J200 Gibson légendaire, la rose incrustée dans la laque est sa marque de reconnaissance. Cette guitare est aujourd'hui au musée de Nashville à côté de celles de Chet Atkins, Marcel Dadi, Doc Watson et .... Elvis !
Une Montana Gold la remplace, mais elle a aussi la Martin de son compagnon décédé (Graham Parson) et la J50 avec laquelle elle l'accompagnait dans les sixties.
Son guitariste fait sonner sa Martin comme personne, le violoniste a aussi une mandoline Gibson tout comme l'invité de marque à qui est dédié le concert: Bill Monroe, le père de la Country, un ancêtre encore bien habile.
J'ai assisté à ce concert (sans Monroe hélas), un pur moment de bonheur.
Ce "live" est un must , pensez donc,
enregistré "sur le vif" dans le Temple du "Grand Ole Opry" à Nashville: C'est là que l'on entend, et que l'on comprend pourquoi ceux qui sont là, sont si "grands" !.
Liens Internet :
http://www.macdan.fr.st/ et http://home.claranet.fr/damieli/
http://www.worldnet.net/~marcoton/
http://www.guitare33.com
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