CaraCostea


St Pierre - Méréville
L'Oeuvre de CaraCostea pour St Pierre de Méréville

Un peu d'Histoire : L'église St Pierre ès Liens  se situe au sommet de la butte St Père, le "Bourg d'en haut" car Méréville est constitué de deux anciens bourgs, l'un rattaché au Prieuré des saints Pères de Chartres-Bonneval, l'autre au Château du Seigneur de Mèrélis Villa, devenu Meréville. Il y avait une église depuis l'ère Carolingienne (9e s.), en le lieu qu'on appelera St Père, et plusieurs chapelles au bourg, dont une au Château.
Un prieuré y fut installé par les moines de Bonneval, et c'est la raison pour laquelle cette église prit la forme d'une abbatiale, de style roman car commencée au 12e et agrandie au 16e siècle avec de rares touches gothiques. Martyrisée à plusieurs reprises, l'église St Pierre, de la "Butte St Père" connut des hauts et des bas y compris une période de ruines après la Révolution, entre 1799 et 1824 où les fidèles continuaient à venir prier dans ce qui restait de murs debouts (actuellement la Chapelle du St Sacrement).
Le dernier sinistre en date fut l'incendie de la crèche dans la nuit du 27 décembre 1959. Les fonds baptismaux furent détruits et le reste de l'édifice seulement abîmé de l'intérieur sans vraiment altérer le bâtiment. Les vitraux, situés près du Choeur ne furent pas atteints, les autres pas encore réalisés.
. Les restaurations commencèrent dès 1960 avec la participation de toute la population, et la combinaison de deux phénomènes décidèrent du style dépouillé : D'abord la couche de stuc accumulée au fil des temps, se décolla avec la chaleur et révèla une pierre de pays très belle méritant d'être laissée apparente. Ensuite, en cette période du Concile Vatican II, beaucoup de choses changèrent et la mode des églises dépouillées, sobres et claires était venue. Bien entendu l'autel avait été replacé au fond du "Cul de Four", comme autrefois. On a très peu d'informations sur celui-ci (en bois) puisqu'il fallut le déplacer en application des nouvelles règles vers 1967. Le nouvel arrangement du choeur fut assorti d'objets modernes : Le Chi-Ro (signature du Christ ressemblant à un X et un P entrelacés, en fait les lettres grecques Ch et R ), les chandeliers en fer noir et cuivre, l'ambon assorti, une petite croix en bois reproduction d'un Christ dévôt espagnol du 15e s. d'un artiste de Lourdes nommé André Lacôme.


La Grande Croix : Mme Alice CaraCostea-Martin, mère de l'Artiste y tenait l'harmonium à l'Office. L'épouse du "bon docteur Caraco" devait être écoutée au village, or ses remarques à la fois pleines de bon sens et d'humour influencèrent celui qu'elle aurait préféré voir médecin plutôt qu'artiste-peintre. La première remarque concernait le fond du choeur ayant perdu son autel. De sa place à l'harmonium (là où il se trouve aujourd'hui) elle voyait cette muraille vide. "Toi seul peut y faire quelque chose" avait-elle dit à son fils. Elle pensait à une statue, Philippe l'Artiste décida que ce serait une Grande Croix.
En cliquant sur la croix, on accède à la page " La Grande Croix de CaraCostea " (1970)

La Grande Croix




Les Vitraux : Les deux premiers, ceux qui éclairent le choeur, avaient été réalisés en 1942, sous l'occupation, l'artiste n'avait que 17 ans ! Le fait qu'ils avaient été épargnés par l'incendie avaient fait dire à Philippe CaraCostea qu'il se devait de terminer la série. L'urgence fit passer la Grande Croix avant, et à l'occasion de sa bénédiction en 1970, il promis de terminer les vitraux. Il était alors entré dans sa période à succès, exposait dans le monde entier et avait bien peu de temps libre... Mais il tint sa promesse : La série des 12 vitraux restants fut inaugurée en 1998 soit 55 ans après les deux premiers !
En cliquant sur le vitrail de l' Annonciation, on accède à la page " Les Vitraux de CaraCostea " (1942-1998)
Les Vitraux




Le Chemin de Croix : Il fut indirectement influencé lui aussi par Mme CaraCostea mère. Suggéré, car elle n'aimait pas les plaques acquises en 1966, l'inauguration des vitraux (1998) fut l'occasion rêvée et la population en fit la demande, l'artiste accepta et, plusieurs projets virent le jour, principalement en émail sur cuivre, ou en acier, tous plus beaux les uns que les autres ... Il fallait choisir. L'artiste souhaita laisser le choix final aux habitants, et ce n'est pas moins d'une dizaine de modèles qui furent proposés au vote à la Fête de Pâques 2001. La version inspirée (en creux sur acier) de la Grande Croix recueillit tous les suffrages. La santé de l'artiste fit que la réalisation du projet dura cinq ans. Il annonça lui-même aux Journées du Patrimoine 2006, que la maquette était finie. C'était la dernière fois qu'on le vit en public. Il ne vit pas son oeuvre accrochée aux murs, elle a été installée pour Noël 2008.
En cliquant sur la station de la Cruxifiction, on accède à la page " Le Chemin de Croix de CaraCostea " (2001-2006)

Le Chemin de Croix






Remerciements : Nous devons remercier tout particulièrement l' ADSMe (le bureau successeur de CaraCostea), la SHACM (le Bureau) qui nous soutient depuis le début, tous amis de l'artiste, les Pères Guy Labourel, Santos Isidro Chapado, Olivier Buxeraud et Thomas Moto (Paroisse) pour leur aide et leurs conseils auprès de l'Artiste, l'Evêché (Commission d'Art Sacré), la Municipalité de Méréville (toutes équipes) pour leur aide efficace et leur soutien financier, le mécène qui a fait la découpe, les artisans locaux pour la pose ... et nos excuses pour ceux qu'on a pu oublier. CARACOSTEA rêvait de voir Méréville réuni autour de son projet pour St Pierre, IL A REUSSI même si c'est à titre posthume... merci au Ciel ! (C'est lui qui l'a dit.)

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