Fond musical : "Aria" J-S Bach
XIII ème station : Mater Dolorosa.Jésus est descendu de la Croix et remis à sa Mère
Marie, submergée par la douleur, est près de la Croix. Et Jean est avec elle. Mais il se fait tard, et les Juifs insistent pour que l'on enlève le Seigneur de là. Après avoir obtenu de Pilate la permission que requiert la loi romaine pour enterrer les condamnés, un sénateur nommé Joseph, homme bon et juste, originaire d'Arimathie, arrive au Calvaire.
" Maintenant, Jésus est de nouveau à toi, ô Vierge Mère, car, après sa rencontre avec le monde, lui et monde se sont de nouveau séparés. Il s'était éloigné de toi pour accomplir l'œuvre de son Père. Non sans souffrance, il l'a menée à bon terme. Satan et les mauvais n'ont maintenant plus rien à revendiquer sur lui: il est resté trop longtemps entre leurs mains. Satan l'avait fait monter sur la haute montagne; des hommes mauvais l'ont élevé sur la Croix."
XIV ème station : Sépulture.Jésus est mis au tombeau
Tout près du Calvaire, dans un jardin, Joseph d'Arimathie s'était fait tailler dans le roc un sépulcre neuf. Et parce que c'est la veille de la grande Pâque des Juifs, on y dépose Jésus. Puis Joseph roula une grosse pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla. Jésus est venu au monde sans rien, et c'est sans rien, pas même le lieu où Il repose, qu'Il s'en est allé.
" Au seuil de son triomphe éternel, Jésus semble plus loin que jamais de la victoire. Près d'entrer dans son royaume pour exercer tout pouvoir au ciel et sur la terre, il gît inanimé dans une cavité du rocher. Il est enveloppé dans un linceul et relégué dans un sépulcre de pierre. Mais il est sur le point d'avoir un corps glorieux, spirituel, capable de passer à travers n'importe quel élément et de se déplacer plus vite que la pensée; un corps qui très bientôt montera au Ciel."
L'Oeuvre comprend donc :
CE CHEMIN DE CROIX a été dessiné entre 2000 et 2006, les dernières corrections ayant été apportées pour le présenter aux Journées du Patrimoine 2006. La découpe assistée par ordinateur a été faite suivant les cartons et les indications de l'Artiste, (exemple à droite) et a été terminée après sa disparition.
LA GRANDE CROIX
Cette croix, Philippe CaraCostea l'a réalisée en 1970. Utilisant la gouge et le marteau, l'artiste a mis un an pour parfaire son oeuvre.
Creusé en entaille comme une empreinte dans le bois de l'Iroko, ce Christ monumental et parfaitement à l'échelle du choeur de l'église, mesure six mètres et pèse une tonne.
LES VITRAUX du Rosaire
Quatorze vitraux, commencés en 1942, terminés en 1998. Les deux premiers furent réalisés sous l'occupation, de ses propres main, il n'avait que 17 ans !
L'oeuvre que Philippe CaraCostea a offerte à son Pays fait l'objet d'une présentation détaillée pour chaque pièce.
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